1 – De galère en galère
La nuit à l’aéroport est passée, je me dis que le pire du voyage est derrière moi. Si seulement ce pouvait être vrai… Il se trouve en effet, que de base j’avais pris un vol Toulouse – Francfort suivi d’un Francfort – Tokyo pour l’aller, puis d’un Tokyo – Munich suivi d’un Munich – Toulouse pour le retour.
Sauf que, ayant anticipé pour m’éviter une quelconque galère, j’ai pris un autre vol Toulouse – Francfort. Mais je ne vais pas refaire le dernier article. Toujours est-il qu’à cause de ce deuxième Toulouse – Francfort, je n’ai pas validé le vol initial. Et comme je ne l’ai pas validé, je me retrouve avec mes autres vols annulés.
Et oui, quel choc d’apprendre que mon billet électronique était refusé, d’autant plus quand on m’en a expliqué la raison. Si le personnel de Francfort a pu me mettre sur le même vol qu’initialement prévu, mais à un autre siège, ils n’ont pas pu faire de même pour le vol retour. Rejetant la balle au personnel de Tokyo. “Allez les voir quand vous arrivez à Tokyo, ils s’en occuperont”
Ils se sont surtout occupé de me remettre le numéro à appeler, n’ayant eux même pas plus la main que leur confrères allemands sur les vols retour. Si je suis donc bien arrivé, je ne sais pas si je peux partir. Remarque, si on prend le côté positif des choses, je me dis que c’est peut être la bonne excuse pour rester vivre ici.
2 – Un retour au pays du soleil levant
Cette mésaventure – toujours en cours à l’heure actuelle – mise des côté, je suis bien arrivé à Tokyo. J’ai récupéré rapidement ma valise, j’ai pu installer la carte SIM et profiter de la 4G illimitée sans problème, j’ai pu échanger mon JR pass, échanger des euros contre des yens.
J’ai également pu retrouver les joies du calcul de trajet pour les lignes de train. 30 minutes minimum pour trouver point de départ et trajet à réaliser ; malgré les explications pourtant claires de l’hôtesse. Ça promet pour la suite haha.
Direction donc l’auberge de jeunesse dans laquelle je vais résider pendant 3 jours, Kaisu de son petit nom. On prend le monorail de l’aéroport, puis le train pour 2 stations, puis on sort, direction le métro. Bouche de métro censée être à quelques centaines de mètres seulement.
Plans, l’application gps sauce Apple, ne s’en tire pas très bien. Mauvaise réception du signal, mauvais placement sur la carte, mauvais déplacement sur la carte. Bref, je me retrouve à la station plus tôt que prévu, un peu par hasard.
Je prends donc le métro pour aller à la station la plus proche de Kaisu, je sors et relance Plans d’Apple. Une erreur qui me coûtera des interrogations sur la route à suivre tant l’application était approximative en tout point, mais surtout 1,5km de détour inutile et une pente à 15% sur 300m, à tirer une valise et un sac pour un poids de 25kg.
3 – En route pour le logement
Me rendant compte que mon hébergement n’était vraisemblablement pas a l’endroit indiqué, je télécharge ni une ni deux Maps, de Google. Et ça marche mieux ; vraiment mieux. Je reviens donc sur mes pas, pour trouver le petit établissement où je vais dormir quelques nuits.
Je m’enregistre, paye le prix de la réservation et signe quelques papiers. Le gérant est vraiment très aimable, m’explique les différentes règles à respecter et me présente mon petit lit/capsule, dans un dortoir de 10 lits.
Petit tour des sanitaires communs, vraiment très propres. Je suis impressionné par les équipements en place, et l’intelligence mise en place pour occuper au mieux l’espace.
Mais ça c’est pour le prochain article. Sache, toi qui me lis, que je suis bien arrivé, un peu dans la douleur (et la fatigue, il faut bien l’avouer) mais que tout va bien. Premier jour terminé.
Mata-ne !