Sorte de quartier des affaires avec ses buildings et gratte-ciel, on retrouve également à Akasaka un peu de tradition, qui vient contraster avec ce modernisme. On peut y découvrir par exemple le temple Hie-jinja, ou le temps semble s’être arrêté.
En ce début d’année, les japonais viennent encore célébrer le nouvel an, par quelques prières et rituels traditionnels. Malgré le froid, le vent et la neige de ce matin – pour information, il faisait 14 degrés et grand ciel bleu hier – les japonais n’ont pas peur de braver le mauvais temps pour se recueillir.
Cerné de toute part par des immeubles d’entreprises en tout genre, dont le building de la TBS (grosse chaîne de télévision, comme peut l’être un TF1 par exemple), le Hie-jinja attire tous les jours les salary men des environs, ces hommes d’affaire qui travaillent beaucoup trop.
Quand le temps s’y prête, on peut voir des hordes de costards cravates manger leur repas du midi sur place, afin de gagner un peu de calme et de sérénité avant de repartir travailler. Et aussi de faire une petit pause spirituelle au besoin.
Mais aujourd’hui, si le temps ne s’y prête pas vraiment, un autre spectacle s’est proposé en échange, avec les différentes cérémonies et traditions liées au nouvel an.
On retrouve également une allée de petits torii rouges, comme à Kyoto au fushimi inarii que je ne manquerai pas de visiter à nouveau quand j’y serai. Une simple montée, plutôt étroite, d’une centaine de marches.
Les torii sont spirituellement une porte qui mène au monde des esprits. Quand on passe un torii, on se prépare à entrer dans un monde spirituel, comme un temple pour aller prier. De fait, si l’on passe par un torii, il est de coutume de repasser par ce même torii lorsqu’on s’en va afin de quitter le monde des esprits et revenir dans le monde des hommes.
Vu le temps – et la température – je ne sais pas si je vais explorer plus aujourd’hui ou m’en tenir à cette seule sortie. Sachant que demain s’active mon JR pass, et que j’assiste à un tournoi de reikishi, je ne vais pas risquer de tomber malade à cause du froid et des bribes de fatigue qu’il me reste.
Demain matin, avant de me rendre au tournoi, j’irai faire un tour dans différents quartiers en fonction de l’heure et du temps, principalement au marché d’antiquités de Oedo.
Mata-ne !