Mes journées étant en ce moment dépendantes des caprices de la météo, je ne peux visiter comme bon me semble. En effet comment visiter le parc qu’on avait repéré la veille quand il pleut à verse? Direction alors Don Quijote, petite institution japonaise, dont la mascotte est un pingouin (d’où le titre).

Pour faire simple, il s’agit d’une sorte de foir’fouille géante sur plusieurs étages, où de la nourriture se mélange à des produits électroniques, où des montres de luxes côtoient des chaussures de ville à 20€. Un sacré bazar. Difficile de s’y retrouver dans ces tous petits rayons très étroits.

Vient alors l’heure de se diriger vers le prochain point d’intérêt de la journée, le château d’Osaka. Une fois sur place, on se rend vraiment compte de la grandeur de l’édifice. Majestueux. Des douves immenses, des portes impressionnantes. Et tout autant de touristes malheureusement. On a beau être dans la période creuse, il y a des touristes partout. Peut être les chinois ont-ils décidé de fêter leur nouvel an ici?

Je ne reste cependant que dans les jardins du château, à déambuler au gré des allées. Le temps ne s’y prête pas trop, mais à quoi bon être à Osaka sans visiter son incontournable château? Enfin visiter, c’est un grand mot. Je m’abstiens de visiter l’intérieur, ayant lu à droite à gauche que le château a été entièrement rénové, et transformé en musée historique. Moins intéressant que de visiter un château tel que construit à l’époque. Les jardins gardent donc mes faveurs, en partie grâce à un stand de takoyaki, boulettes de poulpe originaires d’Osaka, que je m’empresse de déguster sur un banc, à l’écart de la foule.

Pour la suite de la journée, ce devrait être visite des immenses rues marchandes, illuminées de mille feux la nuit tombée. Pour peu qu’on voit quand elle tombe tellement il fait gris et nuageux. Ce qui n’empêche pas d’arriver à réaliser quelques clichés intéressants.
