Après avoir visité le château d’Osaka dans l’après midi, je me dirige tranquillement vers le quartier Shinsekai (littéralement “nouveau monde”) pour ses ruelles animées et éclairées. L’estomac un peu dans les talons je décide de commencer la soirée par un restaurant. Je m’installe donc à une table et commande un bol de sashimi de thon sur du riz, accompagné de takoyaki. Oui, encore. Mais c’est la spécialité d’ici, alors autant en goûter dans un restaurant cette fois haha. Surtout qu’ils sont moins cher qu’au château. L’ambiance est très agréable, je suis posé au comptoir juste en face des cuisines, composition traditionnelle des restaurants au Japon.

Après avoir dégusté mon premier repas dans un restaurant depuis mon arrivée, je me prépare à marcher. Beaucoup ; longtemps. Deux étapes pour ce soir : le quartier de Shinsekai et l’allée Dotonbori, pour leur ambiance colorée et très animée. A peine suis-je à quelques centaines de pas du premier quartier que je sens déjà l’agitation qui imprègne les lieux. A peine suis-je arrivé que j’en prends immédiatement plein les yeux. C’est une explosion de néons, de façades illuminées de toutes les couleurs, de bruits, d’odeurs, de gens en liesse. Si j’avais pu être déçu par ma première journée ici, cette soirée vient indéniablement de me réconcilier avec Osaka. C’est beau, c’est vivant, c’est le Japon moderne qui fait rêver.


Après avoir traîné ici pendant près de 2h, je m’avance vers la rue iconique d’Osaka, Dotonbori, que l’on pourrait qualifier de Broadway japonaise. Ou de Venise ultra moderne. En effet, un petit bras du fleuve y coule tranquillement, des ponts et des bateaux le traversent régulièrement. Et de chaque côté, des bâtiments gigantesques, avec des panneaux publicitaires plus grands les uns que les autres. Des façades que l’on croirait sorties d’un parc d’attraction comme celle d’un immense Don Quijote, au pingouin reconnaissable entre mille. Et en plus de sa devanture démesurée, ils lui ont mis une grande roue également. Parce que pourquoi pas après tout.

Après avoir parcouru en long en large et en travers, dans un sens et dans l’autre, cette artère principale, en revenant sur mes pas je décide de faire un détour par le magasin au pingouin avant de rentrer. Encore plus grand que celui de ce matin, encore plus de produits, encore plus de monde. Mais c’est ça le Japon. Je me serai presque cru à Tokyo le temps de quelques heures tellement les deux quartiers étaient en effervescence. Petite photo du même point de vue que tout le monde, et on embarque pour le train, direction l’appartement. Arrivé à 23h, je fini de rédiger cet article et m’écroule dans mon futon si confortable.

Mata-Ne !