À Kyoto il y a foule de bâtiments religieux et historiques, anciens, qui révèlent la richesse culturelle et spirituelle de l’ancienne capitale japonaise. Parmi ces bâtiments incroyables, on peut noter le château de Nijo, qui semble assez extraordinaire. Extraordinaire par ses intérieurs, avec la présence d’un parquet chantant, qui semble-t-il gazouille comme un rossignol lorsque l’on marche dessus, pour signaler la présence de n’importe quel individu. Semble-t-il car la visite des appartements coûte un extra supplémentaire, pour ne visiter furtivement que quelques pièces et dont les photos sont interdites. Je m’en suis cantonné à la seule visite des jardins, elle même payante. Mais les jardins sont eux aussi assez extraordinaires, de part leur taille, et le dédale qu’ils représentent. Loin de nos jardins labyrinthes, il s’agit plutôt d’un ensemble de plusieurs jardins, chacun ayant leur caractéristique. On peut trouver une partie remplie de pruniers… qui ne sont pas en fleur à cette période de l’année. On parcourt donc les jardins, en suivant un chemin qui contourne les pièces principales du château, caché derrière un muret de protection.
La visite du jardin continue, laissant apparaître les autres merveilles cachées tout autour. Petit regret de la visite, un bâtiments plutôt grand était entièrement rénové et donc sous bâche, mais cela permet néanmoins de porter davantage sa concentration et son regard vers la jolie végétation encore présente en hiver. Vu le temps et vu le nombre d’arbre en fleur, c’est à se demander si on est bien au cœur de l’hiver – seule la température est la pour nous rappeler que c’est bien le cas. Pas grand chose de plus à dire, c’est un très beau jardin, et les photos parlent mieux que ce que je ne pourrais dire. Je vous laisse apprécier.
Suite à cette visite qui se termine en fin d’après-midi, je retourne à l’hôtel pour m’occuper de ma deuxième lessive du voyage et de préparer ma journée de demain, la dernière à Kyoto.
Mata-ne !