Kyoto, sur la route des mille temples et du dragon (partie 1)

Ce matin je décide de m’exiler un peu du centre afin de quitter l’effervescence touristique, et découvrir des endroits plus authentiques, plus naturels. Direction la station de Tōfukuji, au sud-est de mon hôtel. Cette zone regorge de temples en tout genre – semble-t-il de toute beauté lors du hanami, saison des cerisiers en fleur – pour y trouver moult temples, chacun avec sa spécificité. Cette matinée étant rythmée par la découverte de nombreux temples, l’article sera découpé en deux parties, et sera composé de plus de photos que de texte. Si chaque temple est effectivement unique, leurs entrées sont pourtant quasiment toutes identiques. La plupart d’entre eux étaient fermés, mais je ne savais pas pour autant si il était permis d’entrer dans ceux qui ne l’étaient pas. Certains ressemblent tellement à des maisons individuelles, c’est dingue, qu’on ne sait, ou n’ose, y entrer. Je me suis donc contenté de passer devant, en observant par la porte entrouverte comme une petite souris. La balade le long de ces rues était très agréable, loin du tumulte du centre ville et des hordes de touristes. Il y a beaucoup à voir, alors que ce n’est qu’à 1km environ du temple Fushimi Inari mais également du centre ville. Si proche et pourtant si loin. Ceux qui ne s’aventurent pas dans ces coins ratent vraiment quelque chose, mais tant pis pour eux, tant mieux pour moi.

Il est dit que Kyoto regorge d’environs 2.000 temples, et si le quartier où je me trouvais ne regroupe évidemment pas la moitié d’entre eux, il y avait quand même énormément à voir. Je vous laisse donc avec la carte des lieux, et des diptyques devanture/intérieur de plusieurs temples que j’ai croisés (inutile de tous les y mettre, ça ferait beaucoup trop).

Chaque point rouge représente un temple différent

Et c’est parti pour la série :

Temple nº 1…
… et son jardin intérieur

Et ça continue.

Temple nº2…
… et son jardin intérieur

Encore.

Temple nº3…
… et son jardin intérieur

Et encore.

Vous commencez à connaître la chanson
Pas la peine de vous en dire plus

Mais parce qu’il n’y avait pas que des temples, mais également de jolis décors comme la ruelle en couverture d’article ou ce superbe pont en bois, ce quartier vaut vraiment le coup d’œil, mais mérite d’être ignoré des guides de voyage afin de préserver cette tranquillité.

Magnifique pont en bois qui mène… à d’autres temples, évidemment !

Le temple suivant étant un énorme complexe, je lui dédie la deuxième partie de l’article, sans oublier le fameux dragon !

Affaire à suivre !