Une fois le pont en bois traversé, je me retrouve au pied du temple principal de la zone, celui-là même qui a donné son nom à la station de train : le temple Tōfuku-ji, bravo à celles et ceux qui suivent. Je ne sais pas si c’est du à la saison ou au fait que je le sois un peu planté, mais j’ai l’impression de n’avoir visité qu’une toute petite partie du domaine ; d’autant que l’entrée est censée être payante et que je n’ai déboursé aucun yen… étrange. Toujours est-il que j’ai quand même pu passer une bonne heure à visiter en long en large et en travers les parties du temple où je me trouvais. Et que cela suffisait déjà à combler mes pupilles.


Peut être étais-je tout simplement à “l’entrée” du domaine, car plusieurs véhicules dont des taxis attendaient tranquillement sur place. Ce temple fait d’ailleurs, pour la petite histoire, partie des Gozan, les 5 grands temples bouddhistes zen de Kyoto. Certains bâtiments majestueux sont resté en l’état depuis leur constructions il y a peut être 5 siècles de cela ; chose rare quand on sait que nombre de temple a déjà brûlé, parfois à de nombreuses reprises, où était endommagé pour une quelconque raison. De plus la variété de ces édifices contraste avec les autres temples, dont les bâtiments se ressemblent déjà plus architecturalement parlant. On trouve ici un temple “classique” et juste à côté un autre qui semble posé sur des pilotis de presque 5 mètres de haut !


Il y a tellement à voir et à photographier dans ce complexe bouddhiste zen, qu’on pourrait y passer la journée. Il est juste interdit d’y manger, mais ce n’est pas bien grave. Pas grand chose d’autre à dire, si ce n’est que c’est beau, vraiment beau, qu’on croirait voir une perle perdue au milieu du bulle part. Je vous laisse donc sur quelques photos avant de reprendre le récit de la matinée et du midi.




La visite terminée, et midi approchant à grands pas, je retourne en arrière afin de chercher de quoi me sustenter. Et c’est au pied de la station de métro que je trouve mon couvert du midi, avec une surprise à la clef. Car si j’ai décidé d’investiguer dans le quartier, ce n’était pas en premier lieu pour les temples, mais pour tester ce restaurant, qui offre une spécialité typique du Japon…. le burger ! (Bon ok, c’est pas vraiment une spécialité japonaise, mais il paraît qu’ils en font quelques uns pas trop mauvais). Ce restaurant de burger est d’ailleurs (re)connu comme étant le meilleur de Kyoto, et je me devais donc de le goûter. Son nom? Le Dragon Burger. Et oui, la route des mille temples et du dragon a pour arrivée un burger. Le choix sur la carte est plutôt limité, et tant mieux. Ils en font peu, mais ils les maîtrisent parfaitement pour le coup. Pas de burger végétarien cependant, je jette donc mon dévolu sur leur burger agrémenté de yuzu, ce citron japonais fort appétissant. Et vous savez quoi? C’est vraiment très bon. Surprenant car très fort en goût, mais vraiment très bon ; et cela se marie d’autant plus avec le ginger ale que j’avais commandé en boisson. Fait amusant, le manager de la salle parle français – meme si je n’ai pas eu l’occasion de discuter avec lui, ne serait-ce que pour lui dire que c’était très bon – et le fait savoir à l’aide d’écriteaux. La commande est donc passée, je m’installe, et moins de 5 minutes après, mon repas est servi. C’est rapide, et c’est très bon ! Une petite photo souvenir s’impose.



Pour l’après midi, c’est bien repus que je prends le train direction l’avenue marchande couverte – celle-là même qui mène au quartier de Gion – afin de faire un peu les boutiques et visiter des friperies. Je trouve presque mon bonheur dans une friperie (un manteau magnifique parfaitement coupé dans une bonne matière, à 20€, mais une taille au dessus), des vêtements neufs intéressants dans une boutique (ainsi qu’un sac sur lequel j’ai failli craquer), mais je n’achète finalement rien. Je préfère m’économiser pour aller chiner à Tokyo. Retour à l’hôtel en passant – enfin ! – par le Pokémon center, foutrement bien camouflé le coquin ! Tout comme à Disney j’en prends plein les yeux, les mots “kyoto special edition” ont résonné très fort dans ma tête mais, la encore, je préfère attendre d’être à Tokyo pour visiter le plus grand et le plus beau paradis de Pikachu de la Terre !

Demain c’est départ pour Tokyo justement, donc la soirée se terminera par la préparation de la valise, d’un bon bain pour se détendre de cette semaine passée comme 2 jours seulement, et d’une bonne dose de sommeil.
Mata-ne !