Aujourd’hui, je profite de la météo plus clémente que les jours à venir pour aller visiter la ville de Nara, beaucoup plus traditionnelle que ses deux voisines, Osaka et Kyoto. Normalement à 30/40 minutes en train, je me retrouve à prendre le train pour presque 1h, mais sans correspondance, donc ça compense en partie. Le JR Pass me permet de voyager gratuitement jusqu’à Nara, mais n’est pas vraiment rentable à ce niveau. En effet l’aller retour ne coute environs que 1.600¥ ; soit quelque chose comme 13€. Le fait de visiter des grandes villes aussi proches comme Osaka, Kyoto, Nara ou encore Kobe ne revient vraiment pas cher. A voir si je compte refaire la même boucle la prochaine fois, à peut être me passer du pass. Ou le prendre pour une plus courte période afin de simplement faire l’aller ou l’aller retour avec Tokyo.
La raison principale de ma venue à Nara, c’est pour leur parc. Ou des centaines de cerfs vivent paisiblement aux côtés des humains… et de touristes pas toujours très délicats. Des biscuits sont mis en vente un peu partout dans le parc, afin de nourrir les cervidés et dont une part des recettes de la vente sert à la protection des animaux et à l’entretien du parc. Une bonne chose vu le nombre de visiteurs présents alors que nous sommes en hiver. Le parc étant grand et sans enclos/barrières pour parquer les bêtes, on sent que les animaux sont en liberté et non pas une sorte d’attraction de foire à touriste. Quand bien même ils se sont plutôt bien adapté à demander la nourriture les taquins
La journée s’est surtout concentrée sur une balade dans le parc, à côtoyer les cerfs et les touristes. Puis découvrir quelques endroits beaucoup moins fréquentés, pour peu qu’on s’éloigne de quelques mètres des sentiers battus. Les cerfs se sont vraiment acclimatés à être nourris par les hommes, quitte à leur arracher la nourriture des mains ou des poches. Ils ont également pris l’habitude de faire la révérence pour quémander un bout de biscuit. Oui oui, voir un cerf faire des courbettes devant soi, c’est un sacré choc la première fois. Et dès qu’ils comprennent qu’on n’a plus rien pour eux, ils partent en quête de nouveaux garde-mangers ambulants. Vraiment habitués les bougres.
Une fois le stock de biscuits écoulé, je m’avance tranquillement vers d’autres lieux de Nara. Et quelle joie de redécouvrir le Japon qui me faisait rêver il y a 3 ans et demi. Des routes pas forcément droites, des bâtiments récents mais dans le style nippon qui côtoient des bâtisses traditionnelles. Des petits lieux typiquement japonais – dont j’ignore malheureusement la signification – pavent les routes de ci de là. On sent également une bien plus grande proximité avec la nature ici. Beaucoup plus agréable. De meilleures “ondes” pourrait-on dire. Bref, sur ces premiers jours au Japon, Nara est mon premier vrai coup de cœur qui me remonte le moral. Dommage que le temps ait fini par virer au gris ; au moins ne pleut il pas.
Après la visite des alentours, et le passage devant quelques temples, l’heure est venue de rentrer, profiter de la soirée pour tenter une nouvelle excursion nocturne à Osaka, dans des quartiers un peu plus intéressants. Direction donc la gare de Nara, où assurément je reviendrai, et embarquement direction l’appartement.
Mata-ne !