Après avoir été déçu par ma première visite d’Osaka, après avoir retrouvé les joies du Japon de mes souvenirs à Nara, après avoir visité les jardins du château et les rues animées le soir et après avoir passé un jour de repos, je décide d’attaquer d’autres endroits de la ville pour voir si je peux me réconcilier avec cette ville qui semble avoir tant à offrir. Je sors donc visiter un des plus grands parcs de la ville – qui possède un zoo, tout comme à Ueno à Tokyo – et… nouvelle déception. Presque exclusivement que du bitume, peu de végétation, encore moins de pelouse ou s’installer. Bon, il se trouve que la majeure partie du parc se compose d’allées, pour relier le zoo et le musée. Le côté végétation est un peu plus loin, et je m’empresse donc de m’y rendre.


Des temples étant indiqués non loin de là, je me pose le temps d’avaler mon bentō – panier repas – avant de repartir pour un tour. Je passe alors devant le vrai parc, où du moins la partie entièrement végétale garantie 100% sans béton, et croise principalement des petits vieux, comme dans nos parcs et jardins publics à nous. Rien d’interessant si ce n’est un pont dont les piliers sont rouges… disons que la saison ne se prête pas à la beauté des lieux. Je quitte donc le petit parc en oubliant malheureusement de faire un tour par le musée, qui semblait fort agréable à visiter. Je me rattrape cependant assez vite grâce à un temple – et un magnifique cimetière – implanté au proximité. Le lieu principal étant le cimetière lié au temple, je ne me sens pas trop de prendre des photos, de peur de passer pour un malappris.

Les tombes sont vraiment bien entretenues, beaucoup sont fleuries, ou au moins lavées, et on pouvait sentir beaucoup d’émotions quant à l’ensemble des rituels bouddhistes pratiqués sur place. Car oui, même si la religion principale du Japon est le Shintoïsme, le bouddhisme n’est pas très loin derrière. Vient alors le temps de laisser les morts et les vivants en paix, et de se diriger vers le temple bouddhiste le plus grand – et ancien – d’Osaka, situé à quelques encablure de celui où je me trouve. Au moment de partir, je franchis une impressionnante porte, dont chaque battant est gravé de représentation de divinités et surmonté d’une statue gigantesque, et quelque peu intimidante. Bref, une bien belle découverte des racines et traditions religieuses du Japon, au cœur de cette mégalopole qui ne me plait guère.

Shi Tennō-ji, ou le temple bouddhiste le plus grand d’Osaka en vue, je m’interroge sur ce que je vais y trouver. J’ai lu qu’il ne s’agissait pas uniquement d’un temple, mais d’un complexe de plusieurs temples et édifices en tout genre. L’entrée se fait par un torii de pierre, ce qui est étonnant car normalement réservé aux sanctuaires Shinto, puis le chemin mène à un bâtiment qui est une sorte de porte, délimitant l’entrée du temple. A titre d’information, et je l’ai appris aujourd’hui, on parle de sanctuaire pour le shintoïsme (dont l’entrée est représentée par un torii) et de temple pour le bouddhisme (dont l’entrée est représentée par un mon, sorte de grande porte qui ressemble à un bâtiment)


Visite du temple, de ses différents bâtiments. Presque tous sont dédiés à la prière (pour les morts en grande partie) ; je ne sais donc ce que j’ai le droit ou non de faire. Je joue alors un simple rôle de spectateur, et m’attire malgré cela plusieurs regards désapprobateurs des personnes travaillant dans ces lieux. Après avoir fait le tour, en terminant sur une énorme rangée de petites statuettes habillées de toute sorte, je me dirige vers la station de train, afin de rentrer chez moi et faire un détour par un des nombreux mall situés en centre ville.

J’ai eu bien du mal à trouver quelques rues intéressantes, une seule à vrai dire, ce qui confirme mon désintérêt pour cette ville, où il semble y avoir beaucoup à faire, mais peu à voir. L’après midi se soldera par du lèche vitrine, et la rédaction de l’article. Peut être vais-je trouver quelque chose d’intéressant sur le chemin du retour, mais je commence à en douter. Osaka ne semble vraiment pas être une ville faite pour me plaire malheureusement, malgré les quelques superbes photos qu’on peut y faire.


Mata-ne !