Gion c’est le quartier type du Japon ancestral. Les bâtisses sont en bois, on y trouve tout ce qui fait le charme du Japon ; y compris les geisha, ces femmes aux multiples talents. Contrairement à une idée reçue, les geisha ne sont pas des prostituées de luxe. En japonais, geisha signifie “artiste” ou “femme maîtrisant les arts traditionnels japonais” ; on parle ici de danse, de chant, mais aussi de maîtriser l’art de la conversation. Voilà pour le rapide cours d’histoire. Car en réalité, mais peut être est-ce du à la saison, je n’ai pas vu une seule geisha ni maiko (apprentie geisha). Et seul le cœur du quartier de Gion est resté traditionnel. D’ailleurs cet ensemble de quelques rues seulement est désormais interdit de photographie. Il y a eu tellement d’abus de la part de touristes que cela est tout à fait compréhensible. Mais même sans cette interdiction, je ne suis pas certain du fait que j’aurai pris tant de photos que ça. Les maisons et les rues sont jolies, mais pas plus que ça. D’autant que nombre de travaux ont lieux actuellement. Donc c’est joli, ok, mais je préfère encore les villages traditionnels, anciens, que l’on retrouve partout à la campagne. Ils ont, à mon sens plus de cachet. Mon seul regret porte sur le fait de ne pas avoir vu de geisha.

Mais dans le quartier, il n’y a pas que ces maisons typiques et des geisha. Il y a plusieurs temples à visiter et observer, tellement que je le suis demandé par moment si j’étais devant un bâtiment religieux ou devant une grande maison ancienne. Je m’aventure vers le premier temple à proximité et assiste à la mise en place de nombreux petits stands de nourriture.

Un peu plus loin, le temple principal, et aux quartes coins cardinaux, une sortie vers un lieu différent. Je pars vers l’Est, attiré par un grand bâtiment à proximité d’un parc… et me fais accoster par deux témoins de Jehovah. Il a fallu que je sois au Japon pour me faire approcher pour la première fois par ces gens là. Après les avoir gentiment éconduites, je continue ma balade en laissant le hasard guider mes pas.

Je déambule ensuite dans les rues parallèles et perpendiculaires au cœur de Gion, qui sont tout aussi intéressantes, c’si ce n’est même plus. On y voit des choses intéressantes, entre ruelles étroites ornées de lanternes, mini sanctuaire a l’angle d’une route, à un petit pont en bois… j’en prend plein les yeux et me régale dès mon premier jour d’exploration à Kyoto ; et j’en profite aussi pour grignoter quelques spécialités japonaises. Après 4h de marche, je retourne à l’hôtel le temps d’une pause, avant de repartir peu après.



