Meiji-jingu, sanctuaire dédié à la paix dans le monde puis visite d’Asakusa

Ce matin c’est requinqué à fond que je me lève après une journée K.O. et c’est bien décidé que je me préparer à visiter de nouveaux lieux. Si depuis mon arrivée à Tokyo ces dernier jours je me suis promené principalement dans des endroits et quartiers où j’avais déjà mis les pieds lors de mon précédent voyage, je me motive à découvrir de nouveaux endroits. Direction donc l’Ouest de Tokyo dans le quartier de Harajuku où se trouve principalement le parc Yoyogi, aussi connu et prisé des japonais que le parc de Ueno, pour y faire une balade – à pied ou à vélo – pic-niquer à l’ombre des cerisiers en famille ou entre amis, ou tout simplement faire une pause dans sa journée, en admirant le ciel ou le paysage. Étant en hiver et ayant déjà vu beaucoup de parcs publics, et ma journée étant plutôt chargée, je décide d’esquiver la balade dans le parc pour me rendre directement au sanctuaire Meiji-jingu, qui tire son nom de l’Empereur Meiji – et qui a aussi donné son nom à l’ère Meiji, celle qui suit l’ère Edo – connu pour être le Gandhi de son temps, à promouvoir la paix universelle par tous les moyens. Le domaine est bien plus petit que beaucoup d’autres sanctuaires, malgré sa très haute importance historique et religieuse ; énormément de japonais se rendent régulièrement ici. Mais les bâtiments sont jolis, et l’aura qui se dégage de cet endroit est exceptionnelle. La visite est donc un petit coup de coeur. Pas grand chose à dire, à part que les japonais ont une faculté hors norme pour construire des espaces en dehors de toute considération d’espace et de temps : la gare principale du quartier de Harajuku se trouve littéralement de l’autre côté de la rue, et pourtant on a l’impression d’être perdu au milieu d’une forêt pour une retraite spirituelle. Nonobstant la saison et les températures peut favorables, la végétation est encore plus luxuriante et dense qu’à Ohara par exemple. Et si le sanctuaire n’est pas visuellement spectaculaire, le chemin qui y mène est d’un tout autre niveau. Des torii en cyprès japonais hauts d’une douzaine ou quinzaine de mètre, dont les piliers font plus de deux mètres de diamètre, et espacés de plus de neuf mètres l’un de l’autre nous donnent indéniablement le tournis. On se sent réellement minuscule à leur pied. Et l’allée qui traverse les 3 torii est une longue allée composée uniquement de lignes droites, large de plus de quinze mètres. Deux petits “chemins” dallés de part et d’autre encadrent la route principale, remplie de gravillons. Le tout est parfaitement propre malgré la présence d’un nombre important de visiteurs.

Puis, une fois la visite et les désormais prières habituelles réalisées – on parle quand même du sanctuaire de la paix dans le monde – je m’engage pour mon repas du midi. J’avais testé le meilleur burger de Kyoto la semaine dernière, allons tester le meilleurs de Tokyo aujourd’hui ! (Et oui promis, je vais aussi aller dans un restaurant de sushi, et peut être même de fugu). Chatty-Chatty qui était très connu des locaux jusqu’à il y a quelques années, est devenu une étape quasi incontournable pour nombre de voyageurs du pays de la baguette au camembert, grâce à un Youtuber qui fait régulièrement des vidéos sur le Japon, et dont une série d’entre elles est consacrée à la recherche et dégustation des meilleurs burgers nippons. N’échappant pas à la règle, c’est la raison de mon passage au Dragon Burger de Kyoto et à Chatty-Chatty à Tokyo. Le restaurant se trouve à 45 minutes de marche du sanctuaire environs, et c’est sur les coups de 13h20 que. je vois la porte du Graal. J’entre, je m’installe, commande un cheese burger au cheddar avec grande portion de frittes et en avant la dégustation. Le burger est vraiment bon, le pain est succulent – et originalement découpé – la viande pareil ; seul défaut que je pourrais apporter, c’est la trop grande présence de salade au début du burger, qui prend le pas sur le reste. Mais une fois la salade entamée, le burger se déguste tranquillement. Mon avis en comparaison à Kyoto : vraiment bon, mais manque d’originalité comme le yuzu du burger de Kyoto : Dragon 1 – 0 Chatty-Chatty.

Le repas terminé, je règle la note et décolle pour le quartier traditionnel d’Asakusa. Problème, je me trompe de destination et me rends à … Akasaka, quartier où je séjournais les trois premiers jours de mon voyage. Retour en arrière, et cette fois, je prends le métro pour la bonne destination. Asakusa, c’est un peu un passage obligé pour tout voyageur, pour ses allées marchandes pleines de boutiques souvenirs et de magasins de nourriture à emporter, qui longent l’avenue menant au sanctuaire Asakusa. Normalement noire de monde, à la limite de la suffocation en période touristique pleine, le faite d’être en février aide à avoir moins de monde. Une fois les échoppes derrière nous, on se retrouve face à un sanctuaire… Gardé par un mon, la porte qui désigne l’entrée d’un temple. Vraiment, je ne comprends pas toujours la logique. Le sanctuaire est joli, une pagode à cinq étages se dresse fièrement juste à coté. Le temps de faire quelques photos entre les différentes vagues (horde) de touristes, je m’empresse de revenir sur mes pas et profiter des différentes boutiques, dans l’espoir de trouver – enfin – la perle rare qui me plaira comme souvenir et sur laquelle je vais craquer. Mais je ne trouve une fois de plus rien de très intéressant. Tant pis, c’est toujours agréable de faire du lèche vitrine face à des produits que l’on a pas l’habitude de voir ! La journée est passée somme toute relativement vite, la nuit est déjà tombée, et il est temps de rejoindre mes appartements, car demain je me lève tôt, cérémonie du thé oblige !

Mata-ne !